Les radars piègent.
mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
dimanche 28 avril 2013
samedi 27 avril 2013
Katalin Varga
Un film de vengeance, d'honneur, de souffrance et de haine, dont le monde fait un peu penser à celui d'Ismaïl Kadaré, et, comme lui, raconté de façon si poétique, si sobrement, aussi, comme un conte ou une complainte épique, que cette histoire de sang et de sperme est sans violence, elle est naturelle, c'est une histoire de plus qui commence et finit dans la forêt.
vendredi 26 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
mardi 23 avril 2013
Dervishes in Missouri
What I wanted to see was a dervish, because I was interested in dervishes on accounts of the one that played the trick on the camel-driver. So we found a lot in a kind of a church, and they called themselves Whirling Dervishes; and they did whirl, too. I never see anything like it. They had tall sugar-loaf hats on, and linen petticoats; and they spun and spun and spun, round and round like tops, and the petticoats stood out on a slant, and it was the prettiest thing I ever see, and made me drunk to look at it. They was all Moslems, Tom said, and when I asked him what a Moslem was, he said it was a person that wasn't a Presbyterian. So there is plenty of them in Missouri, though I didn't know it before.
jeudi 18 avril 2013
L'enfance d'Ivan
Depuis le temps que je voulais voir un film de Tarkovski, et surtout celui-là ! Il y a des désirs, comme ça, de découvrir un livre ou un film, qui peuvent me durer des années, des décennies, sans que je me presse, attendant que cela vienne de soi. Comme se dire qu'un jour, peut-être, on visitera tel ou tel pays, peut-être, il faudra bien…
Donc film très poétique, très doux, avec un côté très Signe de Piste, par moment, dans les relations qu'ont entre eux les personnages, ou l'esthétique des scènes, dont Joubert aurait pu dessiner certaines.
mercredi 17 avril 2013
Il faut qu'une fenêtre soit ouverte ou fermée
Edward Hopper, Columbus Museum of Art |
Envie de 'vacances' : c'est-à-dire, pas de voyager, de rester chez moi, c'est-à-dire en exil, quasi-recluse, à lire ou songer, comme en retraite. Mais l'été qui vient me fait toujours ça. Parce que j'ai toujours l'impression que quelque chose va commencer en été, une histoire, une aventure, une tragédie. Ce n'est pas un hasard si La Rose de Djam commence en juin. C'est sans doute pour cela que j'aime autant la littérature sudiste. Une tragédie dans le froid, ça ne la fait pas, pour moi. Je n'imagine pas The Heart is a Lonely Hunter en hiver, et que dire du film In the Heat of the Night ? Rien ne se serait passé si les fenêtres avaient été fermées : Mick ne pourrait écouter la musique par la radio des voisins et Sam n'aurait pas fait un détour pour mater Delores.
c'est dans les occasions où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre
Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c'est dans les occasions où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre ; c'est lorsqu'on est environné de tous les dangers qu'il n'en faut redouter aucun ; c'est lorsqu'on est sans aucune ressource qu'il faut compter sur toutes ; c'est lorsqu'on est surpris qu'il faut surprendre l'ennemi lui-même.Sun Tzu : L'art de la guerre – Les treize articles.
dimanche 14 avril 2013
samedi 13 avril 2013
Paranormal Activity
Pas mal, pas terrifiant non plus, d'ailleurs, souvent drôle, mais je n'ai jamais aimé les histoires de démons ; si les vampires me font bailler, les démoneries me mettent mal à l'aise, comme quelque chose de souillé, à éviter, comme on peut choper une vilaine maladie en traînant dans des endroits sales.
Pas ennuyeux du tout, mais la fin un peu décevante, un peu plate et finalement, quand il n'y a plus d'énigme, c'est moins intéressant.
jeudi 11 avril 2013
mercredi 10 avril 2013
Le curé de Tours
ill. Henry Monnier
'Être le pensionnaire de mademoiselle Gamard et devenir chanoine, furent les deux grandes affaires de sa vie ; et peut-être résument-elles exactement l’ambition d’un prêtre, qui, se considérant comme en voyage vers l’éternité, ne peut souhaiter en ce monde qu’un bon gîte, une bonne table, des vêtements propres, des souliers à agrafes d’argent, choses suffisantes pour les besoins de la bête, et un canonicat pour satisfaire l’amour-propre, ce sentiment indicible qui nous suivra, dit-on, jusqu’auprès de Dieu, puisqu’il y a des grades parmi les saints.'
mardi 9 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
J'aime mieux ce que dit Fabrice Midal de la méditation : pas quelque chose de confortable, comme un combat, parfois, un face à face avec ses démons, bien plus que la soupe rosâtre et apaisante du 'méditer pour se sentir bien dans la lumière et dans l'amour gna gna gna'. Au moins, Midal est comme Churchill, plus honnête, il promet du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Un côté sheikh des Quarante, en cela.
vendredi 5 avril 2013
jeudi 4 avril 2013
50 Shades of Grey : La mère s'en infligera la lecture ainsi qu'à sa fille
Sidérée par le nombre de nanas qui, dans le train, aux heures de pointe, le soir (je ne suis pas assez matinale pour savoir si le matin, elles font de même), lisent 50 Shades of Grey, avec l'ennui concentré qu'elles devaient avoir quand il fallait s'avaler en classe de français les ennuis d'Eugénie Grandet ou d'Emma Bovary.
'La mère en prescrira la lecture à sa fille'; Sade, en épigraphe de La Philosophie dans le boudoir Silvestro Lega, 1875, huile sur toile, C. P. |
Ce n'est pas le succès de ce qui, d'un point de vue littéraire, doit être une daube, qui me stupéfie – la littérature 'à lire d'une main' n'a pas pour ambition d'exploser les degrés de l'excellence stylistique, seulement d'être efficace à un tout autre niveau – c'est le fait de lire dans le train, au vu de tous, un texte érotique, en ayant l'air aussi enflammée et émoustillée qu'une vache digérant sa luzerne, qui me laisse perplexe.
J'imagine qu'elles trouveraient plus choquant qu'on leur déploie sous le nez un vulgaire poche, aux couleurs et au titre beaucoup moins nuancés, genre Chattes en chaleur et culs à fouetter. Mais ce serait peut-être plus drôle (comme Sade était drôle).
mardi 2 avril 2013
Tous les espoirs sont permis
Navet consternant de bêtise, je me demande ce que Meryl Streep fait là-dedans, à croire qu'elle avait des dettes à éponger.
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