Edward Hopper, Columbus Museum of Art |
Envie de 'vacances' : c'est-à-dire, pas de voyager, de rester chez moi, c'est-à-dire en exil, quasi-recluse, à lire ou songer, comme en retraite. Mais l'été qui vient me fait toujours ça. Parce que j'ai toujours l'impression que quelque chose va commencer en été, une histoire, une aventure, une tragédie. Ce n'est pas un hasard si La Rose de Djam commence en juin. C'est sans doute pour cela que j'aime autant la littérature sudiste. Une tragédie dans le froid, ça ne la fait pas, pour moi. Je n'imagine pas The Heart is a Lonely Hunter en hiver, et que dire du film In the Heat of the Night ? Rien ne se serait passé si les fenêtres avaient été fermées : Mick ne pourrait écouter la musique par la radio des voisins et Sam n'aurait pas fait un détour pour mater Delores.
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