
Lu Hans Urs von Balthasar, La Foi du Christ. Des choses un peu plus intéressantes sur la fin, sur l'Évangile selon saint Jean, mais dans l'ensemble… Ce n'est pas ma religion. Ce n'est pas mon christianisme : je tournais souvent les pages en marmonnant qu'est-ce que je n'aime pas cette religion… Il y a, comme chez Davy, quelque chose de sinistre dans cet amour de nuit, dans ce silence de glace.Aussi gênée par cette idolâtrie du "Christ historique" et du coup, fatalement, celle de la 'sainte famille'. Car dire 'Christ est Dieu' est finalement moins idolâtre qu'en faire une perfection indépassable, et béer (bêler) devant sans envisager qu'un seuil se franchit, qu'une hauteur se rejoint.
Je crois aussi que ce qui me gêne de façon insurmontable dans la théologie, c'est l'absence puérile de relativisme, même s'il y a progrès : on est passé du 'ma voie est l'unique voie de salut' à 'il y en a d'aut…
Je crois aussi que ce qui me gêne de façon insurmontable dans la théologie, c'est l'absence puérile de relativisme, même s'il y a progrès : on est passé du 'ma voie est l'unique voie de salut' à 'il y en a d'aut…