Au revoir, ami, j'ai mal à l'âme.
C'est si dur de me heurter aux gens.
Cette vie n'est que souffrance et drame,
Cette vie ignore le bonheur.
Au revoir. Les chandelles sont mortes.
J'ai si peur de partir dans le noir.
Toute sa vie, frapper à une porte
Et rester, tout seul, ainsi, un soir.
Au revoir, quittons-nous en silence.
C'est bien mieux, ainsi, plus tendre aussi.
J'ai passé le temps des espérances
Orgueilleuses et des amours transis.
Je te quitte, adieu, ami fidèle,
Ami que je porte dans mon coeur.
La séparation n'est pas cruelle
Qui promet une rencontre, ailleurs.
Evitons les mains, le mot suprême.
Sans chagrin, sans froncer les sourcils.
Quoi, mourir n'est pas un vrai problème.
Vivre – hélas – n'est pas nouveau, aussi...
Serge Essénine, trad. Gabriel Arout.
jeudi 16 juillet 2009
Au revoir, ami...
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