La Passion de Bouts. Le Christ a toujours le même visage. Un autoportrait ? A vérifier.
Van der Weyden. Das Bringung im Tempel. Femme en robe verte; manches d'un justeaaucorps violet, portant deux colombes dans un panier. Elégante pose de trois-quarts.
Les visages curieusement déformés, petits personnages caricaturaux, comme des gnomes, de Dürer. Par contre, son bel autoportrait.
La beauté idéale des sainte Famille de Raphaël, opposée aux visages très réalistes des Allemands et Flamands de la même époque. Est-ce trace du néoplatonisme qui avait commencé de toucher l'Italie ?
Le Christ renversé est un éphèbe d'à peine plus de 14, 16 ans. Plus un Endimyon ou un Hyacinthe touché à mort. Rappelle le Christ-Bacchus de l'art paléochrétien, et Tammuz, le dieu du "Printemps est mort !"
Taddeo Gaddi ; vers 1344. saint François rencontre le sultan d'Egypte. Figures réussies de Musulmans égyptiens. Vêtements réalistes.
Cima da Conegliano. Maria mit dem Kinde. Beau visage songeur et résolu de jeune Chevalier (Marie). Action et réflexion (Athéna du bas-relief de l'Acropole).
Une des Vierge à la lecture d'Antonello da Messina. Pas ma préférée.
Le Titien. Emouvant portrait de Charles V, vieux monsieur avec canne et gants, posant dans un fauteuil comme un aïeul bourgeois en manteau noir. Respectable et ménagé.
Rubens. Portrait d'Hélène Fourment. (ce qu'en dit Klee dans son Journal).
Cornelius van Poelenburg. Fillette.
Pieter Janssen Elinga. Die lesende Frau. Evidemment une allégorie religieuse. Très grande beauté des ombres douces, des rais ténus et dorés de lumière. Murs plus de cellule que d'une chambre de ménagère.
G. Ter Borch. Garçon épuçant son chien. Regard irrésistible et résigné de l'épagneul.
Mathias Stomer. Die Verspottung der Ceres. Splendide bras accusateur rayé par la bougie.
Boucher. L'Odalisque (Casanova).
Mon cher Zurbaran et mon cher François d'Assise. Là, je fonds.
Les galopins à la bouche gourmande et aux pieds sales de Murillo.