La Fondation Simon Wiesenthal voudrait que Mel Gibson fasse modifier son film sur la Passion (tourné en partie en araméen). Il faudrait que tout ça ne donne pas l'impression que les juifs aient été responsables un tant soit peu de tout ça. Comme si l'Evangile n'était pas aussi, au départ, un règlement de compte entre rabis juifs, à l'intérieur du judaïsme !
Finalement ils devraient carrément changer tout le scénario (et on réécrirait la Passion Saint-Mathieu à la place de Bach, pendant qu'on y est), en donnant à tout cette histoire une fin musulmane : non le Christ n'est pas mort, ni crucifié, c'est une image qu'ils ont cru exécuter (un simulacre à la hélène de Troie) et il est monté directement au ciel, comme Khidr. Voilà. Islamiser l'Evangile pour rassurer les juifs, ça serait très politiquement correct, très propice à la réconciliation, aux bons sentiments, tout ça...
L'ennui c'est que la fin musulmane ne devrait plaire ni aux chrétiens ni aux juifs, Jésus devant revenir à la fin des temps, et du haut du minaret de Damas, exterminer en un seul appel tous ces mécréants non musulmans.
On n'en sort pas.
Il serait temps de s'en rendre compte : le monothéisme biblique n'a pas donné naissance à des religions gentilles. C'est toujours, au départ, une histoire de fureur et de condamnation.
Finalement ils devraient carrément changer tout le scénario (et on réécrirait la Passion Saint-Mathieu à la place de Bach, pendant qu'on y est), en donnant à tout cette histoire une fin musulmane : non le Christ n'est pas mort, ni crucifié, c'est une image qu'ils ont cru exécuter (un simulacre à la hélène de Troie) et il est monté directement au ciel, comme Khidr. Voilà. Islamiser l'Evangile pour rassurer les juifs, ça serait très politiquement correct, très propice à la réconciliation, aux bons sentiments, tout ça...
L'ennui c'est que la fin musulmane ne devrait plaire ni aux chrétiens ni aux juifs, Jésus devant revenir à la fin des temps, et du haut du minaret de Damas, exterminer en un seul appel tous ces mécréants non musulmans.
On n'en sort pas.
Il serait temps de s'en rendre compte : le monothéisme biblique n'a pas donné naissance à des religions gentilles. C'est toujours, au départ, une histoire de fureur et de condamnation.
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