L'amoureux ne cesse en effet de courir dans sa tête, d'entreprendre de nouvelles démarches et d'intriguer contre lui-même.Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux.
J'adore la fin de cette phrase, tellement vraie. Même les plus maléfiques de nos ennemis n'ont pas l'imagination assez fertile pour contrer l'amour des amoureux autant qu'ils le font eux-mêmes (en actes manqués, volontaires ou en noirs scénarios angoissés…) : Othello et Iago se débattant non plus sur la même scène, mais dans un seul cœur.