samedi 20 mars 2010

Hebdomada IV Quadragesimæ

Quand je reprendrai mes achats de musique, si je dresse une liste de ce qui me fait envie, comme ça, soudainement, me vient le double concerto pour violon en ré mineur de Bach, joué par Yehudi Menuhin et Georges Enesco en 1932.





*

Réécoutant une émission des Lundi de l'Histoire sur une correspondance amoureuse du XVIIIème siècle, je ressens ce charme, rare de nos jours, d'entretenir une correspondance amoureuse et un brin secrète : avec l'impatience, le besoin presque quotidien de s'écrire, la douceur du secret et de l'intimité, et aussi le bonheur de se lire et de se relire.

*

"Car si l'héritage se fait selon la Loi, la fidélité devient vide et la promesse s'abolit. Car la Loi déclenche la colère. Là où il n'y a pas de Loi, il n'y a pas de transgression." (Romains, 4, 14-15).

Grande finesse de Paul, comme souvent. Naturellement les chrétiens n'ont eu de cesse, ensuite, de réinventer une Loi et pis que cela : un Dogme.

L'Évangile de Mathieu commence par la paradoxale généalogie en ligne paternelle de Jésus (paradoxale si l'on pense qu'il n'est pas né de Joseph). Mais il y a une cohérence qui va de Juda et Thamar qui engendrent Pharès et David et Urie, Salomon, c'est-à-dire à chaque fois des unions peu recommandables, qui frôlent l'adultère ; et pour finir Joseph, qui faillit répudier Marie pour les raisons que l'on sait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.