Même pas l'impression de maigrir avec ce Carême, scandale. Il est vrai que soupe + féculents, dans un premier temps, ça doit gonfler. Je prends plus de sucre que d'habitude aussi, avec ce miel. Enfin...
Ce matin, enfin non, tout à l'heure, donc à 11h 20, je voulais allumer une veilleuse pour Mademoiselle-Frog-Sait-Qui. À la cathédrale, une pancarte m'indique que les cierges dorénavant sont vendus à l'accueil. Avec les cartes postales et les souvenirs ? Crétins. Un cierge, c'est dans le silence, l'anonymat furtif que ça se prend, imbéciles, pas sous le nez de la dame-pipi des cathédrales.
Enfin, maugréant et retournant au Christ, ce murshid des murshids, son regard sur moi, ferme, calme, tranquille. Je vois que tout va bien, que tout est prévu, que j'ai assis en moi ce calme intérieur que je dois cultiver. Sans m'occuper des grenouilles de bénitier. Toujours ce sentiment que tout est prévu. Moi je dis oui/non, oui/non.J'ai une vie assez binaire, en somme.
Ce que je veux ? Encore plus de confiance, de fiance, et donc de foi. Le lâcher-prise.
Non, pas plus de foi. Assez de confiance ou d'estime de moi pour reconnaître que cette foi, je l'ai déjà. Ma foi est comme une veilleuse rouge, celle qui est allumée dans mon cœur et ne s'éteindra jamais.
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À l'institut, on trouve de tout, du musulman, de l'alévi, du chrétien, du juif, de l'athée, de l'agnostique, du pieux. Mais il y a en fait les culs-bénis, ceux qui jeûnent tour à tour dans le calendrier et doivent s'excuser à un moment ou un autre de refuser les offres de nourriture dans la journée, et ceux que ça fait sourire ou qui lèvent les yeux au ciel.
Ah oui, Jésus, Murshid des murshids, j'aime beaucoup ça. "Seigneur Jésus, ayez pitié de nous"
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