"Vieil homme vieil homme
arbre à la dure écorce
de quels bourgeons es-tu capable encore ?
Est-ce que soudain tu recommences ?
Est-ce bien toi qui regardes qui entends ?
Où vas-tu, mon chemin ?
Je ne te voyais plus dans la forêt
Un éclair, mille éclairs
percent l'ombre et m'illuminent
Qui a vécu vivra
Un reflet perdu
Une voix chante et s'éloigne
Pour un rayon pour un regard pour un visage
j'adore ton retour sans fin
Ô vie interrompue
toujours reprise
De ce torrent source cachée
je détourne le cours
jusqu'à l'infinitude
au-delà de la mort."
arbre à la dure écorce
de quels bourgeons es-tu capable encore ?
Est-ce que soudain tu recommences ?
Est-ce bien toi qui regardes qui entends ?
Où vas-tu, mon chemin ?
Je ne te voyais plus dans la forêt
Un éclair, mille éclairs
percent l'ombre et m'illuminent
Qui a vécu vivra
Un reflet perdu
Une voix chante et s'éloigne
Pour un rayon pour un regard pour un visage
j'adore ton retour sans fin
Ô vie interrompue
toujours reprise
De ce torrent source cachée
je détourne le cours
jusqu'à l'infinitude
au-delà de la mort."
Jean Tardieu, L'accent grave et l'accent aigu.
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