vendredi 7 avril 2006

La fleur au fusil




De 1880 à environ 1970 lorsqu'un vieux con (peu importe l'âge réel il s'agit de l'esprit) était mécontent de son époque, c'est-à-dire qu'il jugeait que l'époque ne le méritait pas, lui, il finissait toujours par sortir, à un moment ou un autre : "Il faudrait une bonne guerre." Ensuite les mêmes vieux cons mais des générations suivantes se sont mis à dire et disent toujours : "Plutôt la dictature que la démocratie molle et sournoise." Au fond c'est resté la même lamentation, le même voeu :"Que vienne le temps des coups de pied au cul." Le plus marrant est que ceux qui appelle à la répression-révolution-répression sont les mêmes qui défilent contre la guerre, "parce que c'est mal et que ça tue des gens." A l'inverse, les va t'en guerre du temps de grand-papa étaient contre les révolutions, "source de désordres et de violence." C'est ce que l'on peut identifier comme le gène du gnagnatisme, passant-mutant d'une génération l'autre.

Ne pas oublier dorénavant, quand j'entendrais "la démocratie, tu parles !" de transcrire automatiquement " Vivement la guerre !". Sourire est bon pour le karma, comme dirait Taupe.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.