Fantastiques traductions de Brasillach, n'hésitant pas à user de tous les registres pour rendre les calembours, les mots crus, la poésie... Lire tout Homère traduit par lui aurait été un plaisir ! Dommage qu'on l'ait fusillé au lieu de le garder au gnouf, il aurait pu tout faire, pour s'occuper.
Ainsi la pendaison des servantes infidèles à la fin de l'Odyssée :
"Télémaque se mit posément à parler :
"Il ne sera pas dit qu'une mort honorable vienne
Pour celles qui versaient le déshonneur sur la tête de ma mère et sur la mienne,
Et qui faisaient l'amour avec les prétendants."
Il dit, et il prit le câble de la barque dont bleu est l'avant,
Il le tendit du haut de la grande colonne autour du pavillon,
De façon que les pendues ne pussent toucher le sol du talon.
De même que les grives aux larges ailes ou les perdrix
Se heurtent au moment où elles veulent regagner leur nid
Au filet dressé dans le buisson, et elles sont prises au sommeil détesté,
Ainsi les filles ont leurs têtes bien en ligne, et toutes ont la corde, passée,
Jusqu'à ce qu'affreusement elles soient mortes, autour de leurs cous.
Et leurs pieds s'agitent un instant, - mais pas beaucoup."
Chant XXII.
Ainsi la pendaison des servantes infidèles à la fin de l'Odyssée :
"Télémaque se mit posément à parler :
"Il ne sera pas dit qu'une mort honorable vienne
Pour celles qui versaient le déshonneur sur la tête de ma mère et sur la mienne,
Et qui faisaient l'amour avec les prétendants."
Il dit, et il prit le câble de la barque dont bleu est l'avant,
Il le tendit du haut de la grande colonne autour du pavillon,
De façon que les pendues ne pussent toucher le sol du talon.
De même que les grives aux larges ailes ou les perdrix
Se heurtent au moment où elles veulent regagner leur nid
Au filet dressé dans le buisson, et elles sont prises au sommeil détesté,
Ainsi les filles ont leurs têtes bien en ligne, et toutes ont la corde, passée,
Jusqu'à ce qu'affreusement elles soient mortes, autour de leurs cous.
Et leurs pieds s'agitent un instant, - mais pas beaucoup."
Chant XXII.
Ah, Brasillach...
RépondreSupprimerManu