Film implacable de bout en bout, c'est l'histoire d'une souris obligée de sortir de son trou et alors court de cache en cache jusqu'à l'ultime souricière. Vu en VF, très énervée par les énervantes voix françaises qui doublaient horriblement mal, ou bien est-ce que parce que le placage de ces voix bien trop françaises juraient horriblement là où j'attendais les voix afghanes, expressions, intonations, chants, à cause de cela mis du temps à rentrer dans le film. Mais l'histoire est portée de bout en bout par le beau visage pathétiquement androgyne de Marina Golbarhari. Jusqu'à la fin, à cause des films iraniens, toujours plus souriants, j'attendais une happy end, mais non, un peu comme le Tombeau des lucioles, ça commence mal, et ça n'arrête pas. Cela dit, c'est la vérité. Dans le totalitarisme, il n'y a souvent de choix qu'entre la mort mort et la mort vivante.
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