"D'ici que le roi soit à son enclos,
mon nard donne sa senteur.
Mon chéri pour moi est un sachet de myrrhe :
entre mes seins il passe la nuit.
Mon chéri pour moi est une grappe de henné
à la vigne de la Font-au-Biquet."
La bêtise chrétienne qui durant des siècles s'est efforcée de nous faire croire que le Cantique des cantiques était un chant d'amour mystique. Alors que même monothéïste, même infatuée de masculinité, la religion juive avait su reconnaître, avec ce poème, qu'un chant amoureux, que le couple amoureux, la danse du féminin-masculin, c'est le chant du monde, une forme de danse divine. Et il s'agit ici d'érotisme amoureux, voleur, clandestin, et non d'union mariale bénie par de vieilles barbes qui ne pensent qu'à la reproduction de leurs descendants.
Il est vrai qu'autour des juifs, tous les cultes païens d'Orient savaient chanter l'amour sacré. Mais ce cantique, d'ailleurs intitulé le Chant des chants de Salomon, est de même teneur que le Ramayana et a dû perturber des générations d'ecclésiastiques hélas pour eux voués au célibat.
mon nard donne sa senteur.
Mon chéri pour moi est un sachet de myrrhe :
entre mes seins il passe la nuit.
Mon chéri pour moi est une grappe de henné
à la vigne de la Font-au-Biquet."
La bêtise chrétienne qui durant des siècles s'est efforcée de nous faire croire que le Cantique des cantiques était un chant d'amour mystique. Alors que même monothéïste, même infatuée de masculinité, la religion juive avait su reconnaître, avec ce poème, qu'un chant amoureux, que le couple amoureux, la danse du féminin-masculin, c'est le chant du monde, une forme de danse divine. Et il s'agit ici d'érotisme amoureux, voleur, clandestin, et non d'union mariale bénie par de vieilles barbes qui ne pensent qu'à la reproduction de leurs descendants.
Il est vrai qu'autour des juifs, tous les cultes païens d'Orient savaient chanter l'amour sacré. Mais ce cantique, d'ailleurs intitulé le Chant des chants de Salomon, est de même teneur que le Ramayana et a dû perturber des générations d'ecclésiastiques hélas pour eux voués au célibat.
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