e"Que je vive ou non je suis l'aimé, le souverain, le roi.
Et pourtant, que je sois mendiant ou que je sois César, quelle que soit ma condition, c'est à toi que j'appartiens."
Farid-od Din Attar, Le Livre divin.
"Il ne demanda pas un instant si ce qui lui était donné était bon ou mauvais ; il se dit seulement que cela venait du Seuil divin.
La damnation étant la faveur que le Seigneur lui réservait, il l'accueillit de toute son âme. Et ce fut tout. "
Farid od Din Attar, Le livre divin.
"Dans le sommeil tu étais inconscient, tu étais au-dessus des éloges possibles ;
Mon âme s'épanouissait au spectacle de ta beauté ; tu n'existais plus car je m'étais substitué à toi.
Mais aussitôt que tu revins à toi l'aimé disparut ; toi devenu le soupirant, l'objet des soupirs s'évanouit."
Farid od-Din Attar, Le livre divin.
"Tu es le roi de l'empire, ton coeur est ton roi, et je règne en roi sur ton coeur.
Même le ciel envie mon rang car bien qu'esclave je règne sur un roi.
Maître d'un tel empire, je n'ai que faire des territoires de ce monde.
Tu possèdes l'empire absolu mais l'empire de ton Ayaz est bien supérieur.
Puisque que ton essence est le coeur, et que tu as perdu ton coeur, à quoi sert, dis-le moi, ta souveraineté ?"
Farid od Din Attar, Le livre divin.
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