Lucien Jerphagnon qui sort un livre, à titre posthume, en plus, tout juste pour écorner mon peu d'économies. Heureusement que Jankélévitch ne s'y met pas, j'en sortirais jamais.
Mais quand j'entends, dans Les Racines du Ciel, Jacqueline Kelen gnagnater sur 'le monde qui va mal sans Dieu' (sans 'son' Dieu, évidemment, les autres transcendances n'étant que des 'sagesses', paraît-il), quelle différence avec le sourire de Jerphagnon, jusqu'au bout, jusqu'à la fin et je l'imagine répliquer en haussant un sourcil : 'Mais le monde a TOUJOURS été jouisseur, consumériste, indifférent sauf à son bien-être ! Transportez-vous à Rome au temps de Paul et de Pierre, et vous verriez…' (et je ne crois pas que Paul Veyne contredirait).
On devrait faire l'inverse, dans le cheminement humain : commencer, à 20 ans, par l'amertume, le pessimisme, le cynisme désabusé, la haine de son époque, et plus on avancerait en âge, terminer par l'optimise, la décontraction, le rire avec les dieux, et mourir avec un sourire jusqu'aux oreilles, en disant aux anges : "Ça va, ça va, ce n'est pas si mal". "Dans la lumière du soleil couchant, ne pas tambouriner les jarres d'argiles et chanter, donc pousser des gémissements comme les grands vieillards = FERMETURE" comme dit le yi king, avec ses commentaires à la "Dans Ta Face'.
L'Homme qui riait avec les dieux
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