Le monde appartient au plombier qui se lève tôt. J'essaie de faire passer l'inconfort sommeilleux avec les Variations Goldberg, qui passent toujours bien dans le petit matin.
Acte de foi : acheté 2 jeans. Un pour maintenant, un d'une taille en dessous, pour après le Carême.
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'Widerstehe doch der Sünde', chanté par Anne-Sofie Otter, ça devient la marche de Radetzky. Quelque chose d'ahurissant, qui partage entre le rire et l'indignation.
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Voilà donc l'Allemand luthérien totalement imprégné de musique. Et d'abord de ce qui constitue le soubassement de tout l'édifice du Réformateur, le choral, devenu comme le "liquide amniotique du luthérien, selon la belle expression de G. Guillard. Dès sa naissance, il est nourri du monde du choral, qui le pénètre par osmose. Dans sa petite enfance, il l'entend chanter au foyer comme il l'entend à l'église, en apprend peu à peu le répertoire à l'école. Deux, trois siècles après Luther, le choral s'est ancré dans l'inconscient collectif. À la musique et prière, il envahit peu à peu une musique savante que rien ne pourra plus dissocier des notions sacrées qu'il véhicule. Cette secrète alchimie, cette accointance du spirituel avec le sonore marque maintenant d'un sceau indélébile le comportement de l'Allemand, pour qui toute musique sera, à l'avenir, inévitablement grandie d'une dimension surnaturelle et métaphysique."
G. Cantagrel, Le Moulin et la rivière.
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Quand on lit les descriptions de Gerdkuh, la principale forteresse d'Alamut, on se rend compte que ça ressemble beaucoup à Minas Tirith.
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