À l'inverse de Ruzbehan, désirant Dieu à travers son Aimée, il y a cette variante intéressante de Dieu éveillant l'amour d'un être pour un autre, afin d'assouvir son désir de l'un et de l'autre.
Renversement du principe assez banal : "Aimer l'Autre, c'est aimer Dieu en lui." Ici, Dieu aimant nos aimés nous rend amoureux pour les aimer par nous. Et, amoureux de nous, il fait naître l'amour en ceux que nous aimons, pour nous aimer par eux.
Renversement du principe assez banal : "Aimer l'Autre, c'est aimer Dieu en lui." Ici, Dieu aimant nos aimés nous rend amoureux pour les aimer par nous. Et, amoureux de nous, il fait naître l'amour en ceux que nous aimons, pour nous aimer par eux.
Il me dit : "Si je te désire à travers un compagnon, comme je désire – à travers toi – un autre compagnon que toi, je t'imposerai cela dans "ta conscience intime", dans ton sommeil et ton éveil, et ce au moyen d'une obligation que tu connaîtras sans réfutation et tu me verras dedans, et je ne m'y dissimulerai pas à toi ; et afin que tu ne puisses pas lui dire : "Je me lève en ton honneur" ; et pour ne pas absoudre l'espace de ton cœur.
Niffarî, Le Livre des stations 60, Le Pacte ; trad. Maati Kâbbal.
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