... et que le torchon brûle (une fois de plus) avec Jérusalem, ça donne ça :
tous ces sacrifices pour moi
à quoi bon ? dit Yhwh, ils m'écœurent
ces holocaustes de béliers
ce graillon de veau gras
ce sang de taureaux et d'agneaux et de boucs
je n'y prends pas plaisir –
quand vous paraissez devant moi
qui demande à vos mains de fouler mon enceinte ?
n'en jetez plus, de ces offrandes creuses
j'ai horreur de l'encens –
et la nouvelle lune
et le shabbat
et le rappel qu'on bat :
culte contraint et criminel
je n'en peux plus
et vos nouvelles lunes
et vos jours fériés
je les abhorre
ils m'épuisent, je les ai assez supportés –
tendez les paumes de vos mains
je détourne les yeux
moulinez vos prières
je n'y suis plus, je n'écoute plus
vos mains trempées de sang –
allez donc vous laver
allez vous nettoyer
détachez le mal de vos actes
que je ne le voie plus
mettez fin aux méfaits
apprenez le bien
recherchez le droit
corrigez la brute
défendez la veuve
les droits de l'orphelin
Très bien, expliquons-nous, dit Yhwh :
vos erreurs écarlates
blanchiront comme neige
comme laine blanchiront les plus rouges
si vous vous décidez
et si vous m'avez écouté
vous mordrez dans les biens de la terre
si vous vous arc-boutez
si vous m'avez résisté
c'est l'épée qui vous mordra
– oui la bouche de Yhwh a parlé
Comment a-t-elle fini putain
la ville indéfectible où le droit fleurissait ?
la justice va loger à l'enseigne des assassins –
ton argent n'est plus que raclure
ton vin est coupé d'eau
tes meneurs ? des crapules
une bande de voleurs
ils ne crachent pas sur les pots-de-vin
ils profitent des faveurs
ils déboutent l'orphelin
et la cause de la veuve
n'arrive pas jusqu'à eux
La Bible - Nouvelle traduction, Isaïe, 1, 11-24.
Je voulais citer ce passage dans mon dernier post "le sens spirituel du jeûne". Il m'avait marqué quand je l'avais lu, mais j'ai eu la flemme de le rechercher.
RépondreSupprimerJe suis content de l'avoir relu. La traduction me plaît bien aussi
Oui moi aussi j'aime bien quand Yhwh gueule; ça a de l'allure.
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