En ce moment, je pense davantage au vent qui parle dehors et qui se glisse comme un souffle liquide entre les volets de la cuisine où je suis en train d'écrire. Dans les livres de l'école primaire, je lisais que le vent c'est de l'air qui bouge, mais cela n'est vrai que dans la journée, quand chaque pierre, chaque rue, chaque bête occupe un espace clair et net. Mais la nuit, d'après moi, le vent vit et sent comme un être humain. Et je n'ose pas ouvrir la fenêtre, parce que j'ai peur que ce que j'écris puisse être vrai.
Le Tailleur de la grand-rue, Giuseppe Bonaviri, trad. U.E. Torregianni
lundi 20 juillet 2009
parce que j'ai peur que ce que j'écris puisse être vrai
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