La loi juive, si sévère pour l'adultère, offre de curieux cas où pour sauver sa peau, un homme n'hésite pas à prostituer sa femme ou à livrer une concubine à un viol collectif. C'est le cas d'Abraham, qui par deux fois, une fois chez Pharaon une autre chez un roi de Palestine, se fait passer pour le frère de Sarah (alors qu'il n'est que son demi-frère et époux), par peur que la convoitise qu'elle va susciter ne lui coûte la vie. Par conséquent, Pharaon passe un agréable moment avec Sarah avant de découvrir la vérité (via une maladie malencontreuse, qui est en fait une punition divine pour l'adultère commis) et le roi paslestinien manque de faire pareil et tous deux de le reprocher ensuite à Abraham, qui récupère ainsi quelques cadeaux et compensations en dédommagement de "l'outrage" qu'on lui a fait.
Dans Juges, 19-20, un lévite a une concubine infidèle qui le plaque et retourne chez son père. Il va la rechercher, se réconcilie , refait avec elle le voyage du retour pour la ramener au foyer conjugal. Chez un certain Ephraïm, une troupe de vauriens les attaque et veut faire au lévite ce que les sodomites souhaitaient faire aux anges chez Lot. Comme Lot, Ephraïm leur propose sa fille vierge plutôt que de laisser maltraiter un hôte (ce qui est envisageable dans le code d'honneur de l'hospitalité). Mais le lévite trouve une meilleure solution : il sort, leur refile sa concubine (à laquelle il semblait pourtant tenir) et celle-ci se fait violer toute la nuit jusqu'à en mourir. Alors le lévite ramasse le corps, le coupe en douze morceaux et envoie les bouts aux douze tribus pour appeler à la vengeance, s'ensuit donc une guerre logique contre les fils de Benjamin dans une vendetta conventionnelle des tribus.
N'empêche que dans ce monde méditerranéen si chatouilleux sur l'honneur des femmes, se sortir d'une mauvaise passe en prostituant sa femme a quelque chose de curieux. Je me demande s'il n'y a pas là une survivance archaïque de je ne sais quel qanun tribal ou villageois.
Dans Juges, 19-20, un lévite a une concubine infidèle qui le plaque et retourne chez son père. Il va la rechercher, se réconcilie , refait avec elle le voyage du retour pour la ramener au foyer conjugal. Chez un certain Ephraïm, une troupe de vauriens les attaque et veut faire au lévite ce que les sodomites souhaitaient faire aux anges chez Lot. Comme Lot, Ephraïm leur propose sa fille vierge plutôt que de laisser maltraiter un hôte (ce qui est envisageable dans le code d'honneur de l'hospitalité). Mais le lévite trouve une meilleure solution : il sort, leur refile sa concubine (à laquelle il semblait pourtant tenir) et celle-ci se fait violer toute la nuit jusqu'à en mourir. Alors le lévite ramasse le corps, le coupe en douze morceaux et envoie les bouts aux douze tribus pour appeler à la vengeance, s'ensuit donc une guerre logique contre les fils de Benjamin dans une vendetta conventionnelle des tribus.
N'empêche que dans ce monde méditerranéen si chatouilleux sur l'honneur des femmes, se sortir d'une mauvaise passe en prostituant sa femme a quelque chose de curieux. Je me demande s'il n'y a pas là une survivance archaïque de je ne sais quel qanun tribal ou villageois.
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