"Nous étions des bêtes puantes et devions être traitées comme tels. Kunstler nous le répétait soir après soir. Nous l'entendions dans les bars, de la part des rats d'usine, des types du porc-frites, et nous n'étions pas les derniers à nous le répéter. C'était devenu proverbial, et l'acceptation de cette vérité s'était accompagnée de ce sentiment de libération, de délivrance, d'extase même, que connaît celui qui s'est fait baiser au-delà de tout espoir."
lundi 5 septembre 2005
Les torche-collines
"Nous étions des bêtes puantes et devions être traitées comme tels. Kunstler nous le répétait soir après soir. Nous l'entendions dans les bars, de la part des rats d'usine, des types du porc-frites, et nous n'étions pas les derniers à nous le répéter. C'était devenu proverbial, et l'acceptation de cette vérité s'était accompagnée de ce sentiment de libération, de délivrance, d'extase même, que connaît celui qui s'est fait baiser au-delà de tout espoir."
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