La voix de Sartre (entre deux grèves sur France Culture). Posée, fine, amusée, intelligente. A cent lieues, bizarrement, de l'image méprisable que j'ai de l'intellectuel dogmatique mouillant devant le Parti, l'Ouvrier, la Pensée (stalinienne). Une séduction indéniable. J'avais eu la même surprise en entendant Boulez, un jour, dont je n'avais jamais écouté la musique, mais dont j'avais aussi l'image d'un dogmatique épouvantablement sectaire. Récemment j'ai écouté la musique de Boulez, j'ai bien aimé. Je me souviens aussi que quand j'avais 17 ans, Les Chemins de la liberté était un de mes livres de chevet, et Ivich mon "héroïne favorite dans la fiction" pour parler comme Proust.
(séduction importante de la voix dans tout ça, du ton, du rythme, des moments où elle s'élève, où elle reste égale. La sérénité de la voix est très importante, pour Boulez le charme avait agi de même. C'était même aussi important que les mots dits, la façon dont la voix les disait. Je n'aime pas les voix qui dérapent, qui sont mal contrôlées.)
(séduction importante de la voix dans tout ça, du ton, du rythme, des moments où elle s'élève, où elle reste égale. La sérénité de la voix est très importante, pour Boulez le charme avait agi de même. C'était même aussi important que les mots dits, la façon dont la voix les disait. Je n'aime pas les voix qui dérapent, qui sont mal contrôlées.)
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