J'adore ces films asiatiques qui sont des films scoubidous. C'est-à-dire tressés d'histoires et de vies différentes, dont chacune porte une couleur différente : rouge, ici, pour celle du cyclopousse et de la prostituée, bleu pour l'enfant à la boite, vert pour la cueilleuse de lotus et le Maître lépreux au masque de lion et à la poésie si douloureusement suave, gouttes de larmes sur feuilles de lotus. J'aime aussi ces films calmes, longs et lents, qui m'ennuient infiniment moins que ceux-là où les cascades et "l'action" se succèdent à un rythme pauvrement effréné. En fait il se passe une foule de choses dans Trois Saisons.
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