dimanche 21 décembre 2003

Heureusement sur ce jour, quelques tâches claires : un soleil d'hiver et les pièces pour clavecin d'Edelman.

Jean-Frédéric Edelman (on s'appelait souvent Jean-Quelque chose au 18°). Un Strasbourgeois. Né en 1749, musicien jusqu'en 1789, homme politique ensuite, Jacobin opposéà la Terreur, guillotiné en 1794.

Il semble qu'après la révolution, on n'a plus jamais composé ainsi, avec cette effusion gaie si opposée à la mélancolie romantique. Unique simplicité aussi, élégante et sans façon, rien qui ne prenne la pose.

Il a écrit aussi des pièces pour piano-forte. Je parlerai un jour du piano-forte, qui fait mugir de rage les adeptes des monstres de concert Steinway.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.