Le clair-obscur de Mozart et celui de Beethoven, dans leurs concerti pour piano. Mettons par exemple le concert n° 21 K. 467, (premier mouvement), et le n° 25 K. 595 (le second mouvement) pour Mozart, et pour Beethoven le concerto n°4 (premier mouvement) et le concerto n°5 (premier mouvement). Le clair-obscur de Mozart, comme chacun sait, est un sourire dans les larmes, un sourire de pleurs, le rire en pleurs d'Andromaque. Mais les notes du piano du premier mouvement de l'Empereur, petites notes obstinées et martelées sur le clavier, ne sont pas un sourire à travers la tristesse, ce sont les notes du courage, de cette petite voix intérieure qui chuchote vas-y quand même.
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