Dans le Roméo et Juliette de Prokoviev, la Marche des Capulet, qu'elle soit jouée en orchestre ou au piano m'enthousiasme toujours autant. Ce n'est pas un air "martial" au sens où on entendrait une marche militaire, c'est plus que la marche d'un régiment, puisque c'est la marche du destin, quelque que chose de terrible finalement, mais la tragédie a tout de même un côté enthousiasmant quand on y court. C'est plus alerte cependant que l'arrivée du Commandeur dans Don Giovanni. C'est ce quelque chose d'épouvantable, d'orageux, que l'on adore entendre gronder. Oui, cela me fait le même effet que la beauté symphonique de l'orage : ça va barder, chouette.
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