El Gran Barroco de Bolivia, toujours à me tirer des larmes ce CD... triste soir de deuil et d'amour éternel... Laudate pueri Dominum...Cette marche des violons, saccadé velouté, laudate nomen Domini, il faut avancer dans le grand hiver. Et cette voix de soprane, droite, lumineuse et condensée comme une hématite, voix d'agneau promise au couteau d'Abraham, est-ce que la main de l'ange l'arrêtera cette fois-ci...Dixit Dominus... Hoy la tierra produce una rosa... Cierto es... Desde un laurel frondoso... Miserere mei, Deus... A quién no mueve a dolor ? Quien sera ? A este festejo y concurso... les violons recommencent, flambeaux oscillants, s'étreindront, ne s'éteindront pas, la voix encore, candeur... lances des glaciers fiers, tout reprend.