mardi 23 janvier 2007

Mishkât al-Anwâr


Pour Abû Hâmid Muhammad al-Ghazalî, même si "une certaine interprétation selon le sens caché peut être exacte, le sens littéral reste toujours vrai et contraignant. Le sens intérieur ne saurait en aucun cas entrer en contradiction avec le sens littéral ni le supprimer, tout comme le monde invisible coexiste avec le sens sensible et apparent. Le sens intérieur n'est admissible que si existe entre le sens littéral et lui une correspondance symbolique naturelle ou indiquée par la Tradition." (Roger Deladrière).


Opposition avec les Ismaéliens bien sûr (entre autre) et tous ceux pour qui l'ésotérique a primauté sur l'exotérique. Une troisième voie, celui des malamatî extrêmes, pour qui les deux sens coexistent, les deux mondes coexistent, sans contradiction mais en juxtaposition. Pour certains, la correspondance existe mais "inversée", sans que l'un annihile l'autre.


"Les poitrines des hommes libres sont les tombeaux des secrets."
Le Tabernacle des Lumières, Abû Hâmid Muhammad al-Ghazalî, Introduction.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.