mercredi 18 octobre 2006

Les Hommes naissent tous le même jour




L'écoute du premier mouvement du concerto n° 21 pour piano et orchestre K. 467 me me remet en mémoire ce très beau roman de Max Gallo, son meilleur sans doute, Les Hommes naissent tous le même jour, dont ce concerto était un peu le soundtrack. Je savais ce livre par coeur, ce qui accessoirement me permit d'obtenir 16/20 de moyenne en Histoire-Géo au bac, tout en ayant presque jamais mis les pieds en cours cette année-là.

Vivacité emportée, fine, tension de funambule entre la gaieté et la fêlure, petites notes précises, perlées, dont on ne sait si elles sont piqûres de souffrance ou gambadements. De toute façon, chaque fois que le piano est proche de l'éclat, du pathos révélé, cela retombe vite en une pirouette, sur la ritournelle, quelques notes enfantines, presque zézayantes, doigt dans la bouche. Mozart, dans ses concertos pour piano est le faussement benêt, le faussement simple, saut de l'acrobate qui feint de tomber et puis rétablissement impeccable, pied de nez.


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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.