Mon amour, je pense qu'on devrait
partir maintenant
le temps est devant nous, il s'attardera
pour nous prendre
c'est comme si la terre
était devenue trop étroite pour nous deux
et qu'il fallait partir
je ne sais où
mais là nous serons seuls, une seule
poignée de poudre ensemble.
Claude Esteban
Morceaux de ciel, presque rien,collection Blanche
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