dimanche 12 juin 2011


Re-regardé In the Heat of the Night. C'est surtout que j'en pince pour Sidney Poitiers, la classe intégrale, l'expression beau comme un dieu lui va bien. Par contre, pas supporté 20 mn de Kundun, terriblement soporifique d'emblée. Bizarre que ce genre de film me lasse alors que j'aime, par exemple, la trilogie des Qatsi, que je viens de découvrir. Je crois que pour moi, le cinéma doit être un loisir contemplatif qui ne me saoule pas avec une histoire qui ne va jamais assez vite par rapport à la lecture. Ou alors l'histoire doit raconter sous un autre angle, de façon ludique, celle d'un livre que je connais par cœur : Le Temps retrouvé, le Seigneur des anneaux, La Mort à Venise, je ne sais…

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Commandé des Birkenstock : toujours eu un faible pour les sandales de moine, ou de montagnard.

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Les bibliothécaires reçoivent toujours des choses curieuses. Là, une carte postale représentant une miniature du musée Guimet, postée de Detroit par un spécialiste des Roms et un haut membre de l'association des roms, sinti, manouches etc. (ils ont l'air d'avoir autant de problèmes à se nommer que les Assyro Chaldéens Syriaques sans - et sans , )… 

Dans le casier, il y a aussi une grosse enveloppe, postée de Colorado City, avec, dessus, cet avertissement sinistre tamponné en grosses majuscules : RELIGIOUS MATERIALS ENCLOSED- Fundamentalist Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints. Au moins, ils ne prennent pas en traître, les pseudo-Mormons. Dedans, trois brochures bavardes sur les avertissements du Lord Jesus aux nations, aux États-Unis, au Canada, le tout plus épais que le Nouveau Testament.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.