samedi 17 avril 2010

Tempus Paschale, Hebdomada II Paschæ

Je commence avec plaisir Tanizaki, Quatre sœurs. Plaisir de ces gros romans qui calent bien, quand en plus ils sont fins et bien écrits. De toute façon, et je ne sais pourquoi, la littérature japonaise, c'est comme le cinéma : The Taste of tea, Shara, L'Anguille, De l'eau tiède sous un pont rouge. Je ne sais pourquoi j'aime autant cela, je m'y coule sans effort.

Par contre, pas pu finir de regarder Capote alors que j'avais bien aimé le livre. J'ai une grosse paresse cinématographique, certes, mais pourquoi jamais sur le cinéma d'Extrême-Orient ?

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En ce moment, je ne suis plus Jon, mais Bran au dos brisé, à qui un rêve a dit qu'il volerait un jour, et qui se demande si on ne l'a pas floué pour qu'il accepte de vivre.

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Les Japonais consomment chaque jour diverses variétés de thés. Parfois plus qu'ils n'en sont conscients. Bien que cela ne semble pas jouer un rôle important dans leur vie, cela leur est nécessaire. Lorsque je me remémore mon enfance, je me revois en train de boire des litres de ce breuvage, dans les lieux ou contextes les plus divers, sans prêter la moindre attention à son goût. Les Haruno ont cette même habitude. Sans doute pour mieux affronter les petits problèmes récurrents et passagers qui les affectent tous, et que le temps finira bien par résoudre. Voilà pourquoi ce titre me semble approprié.
Ishii Katsuhito.

The taste of tea est un film sur l'instant et l'éternité, sur l'essence du temps et son rôle dans notre existence, sur ces entre-deux où nous ne sommes ni particulièrement actifs, ni particulièrement alertes, mais qui font l'intérêt d'une vie...
Kazuto Takida.

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.