samedi 7 avril 2007

Aurore




« Notre cause est difficile. Pour la soutenir, il faut des consciences où se lèvent les aurores, des cœurs embrasés de lumière, des âmes saines, de belles natures. »

Entretien du VI° Imâm, Djafar al-Sâdik avec Mu’zafal ibn ‘Umar al-Djufî’, II° siècle de l’Hégire, VIII° siècle du calendrier Julien.

4 commentaires:

  1. Anonyme11:36 AM

    Bonjour,

    Depuis peu, je parcours tes blogs étonnants et prolifiques avec beaucoup de curiosité et d'étonnement. Je voulais te demander dans quel livre as tu trouvé la référence de cette parole de l'Imam Djafar al-Sadiq ?
    Je pense que tu dois lire l'anglais, je t'invite à aller sur le site de l'Institut des Etudes Ismailiennes (mais peut-être le connais tu déjà ce site) où tu trouveras de nombreux ouvrages parus récemment : www.iis.ac.uk

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  2. Cette citation revient plusieurs fois sous la plume d'Henry Corbin, dans son "En Islam iranien", presque toujours pour démontrer la vocation des Imams (et de leurs fidèles) à continuer de rayonner dans le monde de l'Occultation, et donc à maintenir la cohésion du monde (comme le Qutb des sufis) mais sans revendiquer le pouvoir temporel tant que le coeur des homems n'y est pas près, et donc en endurant aussi l'incompréhension et la suspicion des exotéristes. On la lit à coup sûr dans le tome I de son "Islam iranien" et aussi je crois, quand il est fait mention du XII° Imam donc dans son tome IV. Mais je crois qu'il a repris cette parole plusieurs fois, ça et là dans son oeuvre, il devait l'affectionner et il a raison car elle est très belle.

    Oui je connais le site des études ismaéliennes et je regarde de temps à autre leurs nouveautés. Ils ont aussi une belle galerie de manuscrits.

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  3. Anonyme5:17 PM

    Merci pour ta réponse et ...bonne quête !
    Je te remercie aussi pour les découvertes que j'ai faites sur ton site.
    Dans un de tes blogs, tu parles de l'Archange Empourpré (quel magnifique ouvrage !), je ne sais pas si tu as lu "l'homme et son ange" qui est une sorte de suite du livre précédent où Corbin revient sur certains thèmes de Sohrawardi.
    Je te salue en t'adressant le salut shi'ite : Ya Ali Madad !(madad signifie aide, soutien, réconfort)

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  4. Je n'ai pas encore lu "L'homme et son ange", mais c'est bien sûr un des titres qui figure dans ma liste "à lire". ça ne m'étonne pas qu'il s'appuie sur l'angélologie du Shaykh al Ishraq, ce fut un peu son murshîd personnel dans ce domaine...

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Dans la vie on prend toujours le mauvais chemin au bon moment. Dany Laferrière.